Energies renouvelables : Comment obtenir le certificat RGE ?

certificat RGE

À l’allure où le nombre de particuliers convergeant vers une consommation durable s’accentue davantage, les travaux d’amélioration de performance énergétique ont le vent en poupe. En version isolation, remplacement de vitrage, changement d’équipements énergivores, … ces types de projets sont actuellement en vogue. Bien que tous les professionnels exerçant dans ce milieu se valent tous, ceux qui ont le plus de chantiers restent les certifiés RGE.

Qu’est-ce que le label RGE ?

Adopté en 2011, le label RGE (Reconnu garant de l’environnement) fait écho aux séries de normes qualitatives délivrées par l’Etat. Autrement dit, il s’agit d’une mention qui met en évidence les compétences des spécialistes du bâtiment et leurs engagements en faveur de la protection environnementale. Si initialement, la certification RGE n’était destiné qu’aux corps de métier liés aux travaux de performance énergétique (photovoltaïque, isolation, chauffage,…), elle s’est peu à peu généralisée. Désormais, il est également accessible aux artisans évoluant dans le secteur de l’ingénierie et de la maîtrise d’œuvre. Côté particulier, cette qualification témoigne de la capacité du professionnel à effectuer les prestations demandées dans les meilleures conditions. Elle sert également d’intermédiaire pour débloquer les subventions du gouvernement.

À noter, le label RGE est remise sous 2 ou 4 ans et est accompagné d’un suivi annuel. 

Quels sont les étapes clés de l’obtention d’une certification RGE ?

Pour bénéficier du label RGE, vous devez mettre l’accent sur plusieurs points à savoir :

Les prérequis :

Avant de réaliser n’importe quelle formation, vous devez vous soumettre aux exigences relatives à l’obtention de la certification RGE. Dans un premier temps, vous devez vous acquiescer des différentes assurances et obligations légales (garantie décennale, Caisse de Congés Payés,  responsabilité civile, assurance propre à votre activité, déclaration et paiement de ses impôts…). Dans un second temps, vous devez renseigner les chantiers (3 minimum) sur lesquels vous êtes intervenus durant les 3 dernières années. Dans un troisième temps, vous devez indiquer le(s) garant(s) de votre enseigne.

Pour rappel, les critères mentionnés ci-dessus ne sont pas fixes. Ils peuvent diverger en fonction de l’organisme certificateur.

Les qualifications :

Après vous être conformés aux prérequis, vous devez vous pencher sur l’organisme de certification. Cette dernière doit être en adéquation avec votre domaine de compétence et des services que vous proposez. Pour tous travaux de BTP, tournez-vous vers QualitBat. Celle-ci vous prodiguera un certificat nommé Qualibat RGE quand la formation sera achevée. En ce qui concerne les aménagements électriques (particulier, tertiaire, chauffage, réalisation de gros œuvre de type pompe à chaleur, VMC, solaire photovoltaïque,…), choisissez Qualifelec. Qualit’ENR quant à lui se charge de délivrer les qualifications se rapportant aux installations basées sur les énergies renouvelables. Tandis que Ceqami et Certibat s’orientent vers les constructions et les rénovations  à but écologique. Lorsque vous aurez déterminé votre organisme certificateur, vous pouvez procéder au montage de votre dossier.

Les formations :

Une fois les démarches administratives accomplies, la dernière étape consiste à se former auprès de l’organisme que vous avez choisi. Durant celle-ci, vous apprendrez les normes techniques et règlementaires spécifiques aux corps de métiers du bâtiment et/ou des systèmes fondés sur les énergies alternatives.  Vous aborderez par exemple des sujets complets sur les pompes à chaleur, les modules photovoltaïques, les chauffe-eaux solaires ou thermodynamiques, … De manière globale, les formations se déroulent sur une période de 3 à 5 jours et s’élèvent entre 660 € H.T. à 1 500 € H.T avec une partie prise en charge par l’Etat.

Les contrôles :  

Au même titre que toutes les certifications mis en place par le gouvernement, ce label exige également un audit régulier. Réalisé chaque année, il se fait directement sur l’un de vos chantiers. Durant le suivi, l’évaluateur juge la conformité de vos travaux aux règles établies en RGE sur le plan humain, technique et financier. Cependant, en cas d’échec, vous serez amenés à perdre immédiatement votre qualification.

Conclusion 

La certification RGE semble encore floue aux yeux du grand public. Si pour beaucoup, celle-ci n’est qu’une simple attestation du savoir-faire d’un artisan, elle est pourtant un véritable tremplin pour tous les projets de rénovation énergétiques. En réalité, le label RGE agit en faveur des particuliers car ils leurs permettent dé débloquer les aides du gouvernement.